Ce roman m’a emporté dans le couloir de la mort avec Ted Bundy et Fred Lawrence, l’homme d’église venu confesser et écouter les dernières paroles du condamné à mort.
J’ai découvert un Ted Bundy car je ne connaissais pas trop son histoire à part que c’était l’un des tueurs en série les plus horribles des États-Unis.
Il parle de son enfance, de ses parents, de ses premières petites amies, ses premiers meurtres » animaux au début puis des jeunes femmes », il était un prédateur sanguinaire qui prenait son pied en tuant, et il en a beaucoup tué dans sa vie.
Il se livre dans ses derniers instants et avoue ses peurs et ses croyances assez mystiques.
Un esprit tordu et tourmenté n’ayant aucune pitié, un monstre parmi tant d’autres.
Dans une histoire parallèle on y découvre le parcours de Timofey, un grand scientifique de Moscou attendu à une conférence, hélas il n’y mettre jamais les pieds.
Il se fait arrêté car il n’avait pas ses papiers sur lui, il sera envoyé très loin dans un des goulags de Sibérie, un endroit monstrueux où il ne règne plus une once d’humanité.
Sa femme Natalia et son fils Nicolaï vont devoir affronter aussi quelques mésaventures afin de pouvoir rester en vie.
Ce roman est excellent mais il fait froid dans le dos, certains passages à la limite du supportable, ça sent la mort, la souffrance, la faim et le froid.
Ce livre est à couper le souffle, ces deux récits sont passionnants et écrits avec beaucoup de talent, le travail de recherche devait être très intéressant.
A l’époque de Staline, la souffrance du peuple Russe et la misère de ce pays devait être indescriptible.
Comment des humains ont pu atteindre un tel niveau de cruauté?
Les guerres sont les moments où l’on voit le travail du diable.
Deux histoires terribles, des destins brisés, des morts par milliers et la peur qui se faufile entre les pages de ce roman très noir.
En lisant Ted, je peux dire que pour mon cas, c’est un roman choc et psychologiquement perturbant.
Un grand bravo à l’auteur.